Si vous héritez, vous devez bien entendu, via le Notaire, déposer une déclaration et payer des droits de succession sur les biens reçus. Le montant des droits est calculé sur l'actif net successoral résultant de la différence entre l'actif brut de succession et son passif. Cependant, le Législateur a prévu des exonérations liées à la qualité du bénéficiaire de la succession ou du défunt, ainsi qu'à la nature des biens transmis.
En application des dispositions de l’article 796-0 bis du Code général des Impôts (CGI), vous êtes exonéré des droits de succession si vous êtes l’époux survivant ou le partenaire de Pacs survivant du défunt.
Par ailleurs, en qualité de frère ou sœur du défunt, vous êtes également exonéré (e) si vous remplissez les 3 conditions suivantes au moment du décès (conf. article 796-0 ter du CGI) :
Aux termes des dispositions de l’article 796 - I. du CGI, vous êtes exonéré, sous certaines conditions, du règlement de droits sur la succession de victimes de guerre ou d'actes de terrorisme, de militaires décédés dans le cadre d'opérations extérieures, de sapeur-pompiers, policiers, gendarmes, agents de douane cités à l'ordre de la Nation, en cas de décès dans l'accomplissement de leurs missions ou à la suite des blessures reçues lors de celles-ci.
Vous êtes totalement exonéré du paiement de droits sur la succession des biens suivants :
Sous certaines conditions très ciblées, vous êtes partiellement exonéré de droits de succession sur les biens suivants :
Pour ces biens immobiliers, l'exonération s'applique uniquement à leur 1ère transmission.
À la suite du décès d’un parent disposant d’un « beau patrimoine », vous vous trouvez soudainement confronté en qualité d’héritier à des tas de formalités à accomplir, hormis bien entendu le règlement des droits de succession à supporter.
Bien sûr que le Notaire est en priorité par définition, votre interlocuteur privilégié.
Néanmoins, pour peu que vous ayez par ailleurs comme le plus souvent, à « partager » l’héritage avec des frères et des sœurs, voire des neveux et nièces … et même parfois, avec un (e) légataire sans aucun lien de parenté, les intérêts en jeu valent peut-être la peine de ne pas vous précipiter. De nombreux professionnels du droit sont là pour vous éclairer sur vos droits et vos obligations.