S’assurer un complément de revenus au moment de la retraite, former des projets, prévoir un coup dur… L’assurance vie, dont la fiscalité est particulièrement avantageuse, présente de nombreux atouts selon l’usage qu’on souhaite en faire.
Qui veut aller loin ménage sa monture. Ce proverbe de Racine est toujours criant de vérité. Que ce soit hier, aujourd’hui ou demain, il faut savoir préserver des forces ou des réserves si on veut atteindre des objectifs élevés ou lointains. Dès lors, faut-il considérer l’assurance vie comme un placement financier ou plutôt un outil pour financer sa retraite ?
Par nature, l’assurance vie, plébiscitée par les Français, est un placement quasiment liquide. Outil efficace pour la transmission de patrimoine, c’est également un bon moyen de financer un projet.
Ainsi, plutôt que d’avoir recours à un crédit classique ou de consommation, il peut s’avérer judicieux de mettre de l’argent de côté et de le laisser fructifier pour ensuite effectuer des retraits partiels ou demander une avance sur son contrat. Seul hic, son taux de rémunération en baisse depuis quelques années qui corrobore l’idée que cette formule reste avant tout un placement de moyen-long terme, pas de court terme.
Toutefois il est parfaitement envisageable d’obtenir un meilleur rendement en diversifiant ses placements et miser, par exemple sur les fonds en euros et les unités de compte (actions, obligations, parts immobilières, etc.).
L’assurance vie constitue également un placement idéal pour anticiper sa retraite. Le capital placé présente ainsi une disponibilité immédiate et une liquidité certaine.
En ce sens, il constitue un placement retraite quasi imbattable.
Il est par exemple fort opportun d’opter, dans ce cas, pour un contrat multisupport. Un argument de poids pour le souscripteur qui peut ainsi modifier à sa guise les supports sélectionnés en fonction de la durée restant avant sa retraite.
L’avantage de cette formule est double : diversifier son épargne et sécuriser ses gains. La sécurité et la performance à la fois. La sortie en capital peut présenter de nombreux atouts pour le souscripteur. Celui-ci peut ainsi récupérer tout son bien en une seule fois (rachat total) ou de manière partielle. Une solution plus souple pour mieux gérer son épargne.
Autre possibilité pour le futur retraité, celle de pouvoir s’assurer un complément de retraite régulier, notamment sous la forme de rente, en optant pour le viager. Cette option consiste à verser, à l’issue d’une période bien définie, une rente trimestrielle au souscripteur ou à son bénéficiaire. Une opération certes soumise à l’imposition sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Mais l’avantage de cette option est de substituer votre capital par une rente directement versée jusqu’à la fin de vos jours. Elle permet aussi de protéger votre conjoint, via l’option de réversion qui lui garantit, après la mort du contractant le versement d’un pourcentage (de 60 % à 100 %) du montant de la rente viagère. La sortie en rente viagère assure donc un revenu stable dans la durée, ce qui n’est pas négligeable.