Même si la nouvelle loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, dite loi TEPA réorganise de manière favorable aux contribuables le paiement des droits de successions, d’autres moyens de réduire ces droits existent même s'ils sont peu connus de la part des intéressés. Focus sur ce que vous devez savoir.
Il est possible, lorsque l’on remplit les conditions d’une famille nombreuses (c'est-à-dire le fait d’avoir trois enfants au moins), de bénéficier d’une réduction des droits de succession. Il suffit pour l'héritier ou légataire de faire valoir sa situation de famille nombreuse.
Après application des abattements correspondants à sa situation, et une fois les droits de succession calculés, l'héritier ou le légataire peut bénéficier d'une réduction d’un montant de 610 € par enfant, à partir du 3ème enfant, pour les transmissions en ligne directe (ascendants ou descendants) ou pour les donations entre époux et entre partenaires pacsés et 305 € par enfant, à partir du 3ème enfant, pour les transmissions en ligne collatérale ou entre étrangers.
Il existe également une possibilité de réduction des droits de succession lorsque l’on rentre dans le cadre du mécénat en faveur des causes d’intérêt général (dont les conditions relatives aux organismes bénéficiaires sont précisées dans l’instruction du 28 janvier 2005).
Les héritiers, donataires ou légataires qui versent une partie du produit d'une succession au profit de certains organismes peuvent bénéficier d'un abattement, correspondant à la valeur de cette partie, sur leur part nette de succession.
Cet abattement est prévu au III de l'article 788 du CGI et correspond à la valeur nominale du don dans l'hypothèse de don de somme d'argent ou à la valeur des biens remis à l'organisme bénéficiaire évalués à la date du décès dans l'hypothèse d'un don en nature.
Il n'existe aucun plafond pour la détermination du montant de l'abattement.
Enfin, en ce qui concerne les propriétaires privés, sont exonérés des droits de mutation à titre gratuit les biens forestiers suivants :
La demande est à faire à la DDAF qui délivrera sans frais un certificat (à produire à l'appui de l'acte de donation ou de succession) attestant, après vérification, que les forêts sont susceptibles de présenter une des garanties de gestion durable prévues par le code forestier.