Le marché de l’assurance vie ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui. En effet, au cours des premiers mois de l’année 2019, le montant des cotisations reçues par les sociétés d'assurance a atteint des sommets. De quoi voir l’avenir avec optimisme. Décryptage d’une dynamique gagnante.
L’assurance vie a le vent en poupe cette année. Et la tendance n’est pas prête de s’inverser de sitôt. En pratique, les cotisations ou dépôts ont atteint plus de 11 milliards d’euros en mai 2019 et les retraits près de 9,5 milliards d’euros, selon des chiffres publiés par la Fédération française de l’assurance (FFA). Dans le détail, la plupart des cotisations ont été investies sur des contrats en euros et une petite partie sur des contrats en unité de compte. Ces derniers, davantage rémunérateurs, sont toutefois plus risqués car le capital investi dépend surtout de la fluctuation des marchés. Et celle-ci n’est pas toujours prévisible.
Il n’en reste pas moins que l’on assiste à une vraie augmentation si on la compare à celle de l’an dernier. A la même époque, en effet, la collecte nette s’élevait « seulement » à une dizaine de milliards contre 13 milliards cette année. Comment expliquer pareil succès ? L’embellie sera-t-elle durable dans les prochaines années ?
Considérée comme le placement préféré des Français, l’assurance vie, véritable couteau suisse de l’épargne, comprend en effet de nombreux arguments qui séduisent les investisseurs d’année en année. Outil particulièrement efficace pour transmettre son patrimoine aux personnes de son choix, cette « enveloppe fiscale » constitue également un fonds de retraite ou un capital non négligeable pour qui veut voir l’avenir avec davantage de sérénité.
Sa souplesse d’utilisation est également un gage de succès. En effet, libre d’opter à tout moment pour racheter son assurance-vie, partiellement ou totalement, le souscripteur est maître du temps. En outre, ce produit est également doté d’une fiscalité particulièrement avantageuse qui renforce son attractivité.
Souplesse, diversité et fiscalité. Tels sont les ingrédients qui promet aux épargnants une défiscalisation de l’assurance vie assurée sur huit ans de détention après son ouverture et un rabais plus que généreux sur les droits de succession. En effet, contrairement au PEA – et c’est un de ses nombreux autres atouts – il n’est pas plafonné. C’est certainement pour toutes ces raisons que l’assurance vie crève l’écran. Il bénéficie également de la relative perte d’attractivité du Plan d'Épargne Logement. Par ailleurs, les Français puisent beaucoup moins dans leur assurance vie pour financer une partie de leurs projets, préférant ainsi y affecter leurs liquidités.
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