Chef d’entreprise, vous commencez à penser à l’avenir et vous ne savez pas où donner de la tête : transmettre votre entreprise, préparer votre retraite, choisir les bons placements, etc. Comment faire pour vous assurer une bonne retraite et ne pas voir votre niveau de vie baisser ? Les lignes qui suivent devraient vous parler !
La loi Madelin est un outil essentiel pour préparer la retraite du chef d’entreprise.
Que l’entreprise soit grande ou petite, que la rémunération du chef d’entreprise soit importante ou faible, le problème de l’anticipation de la retraite du dirigeant se pose grandement dans nos pays qui, au maximum de la pression sociale et fiscale, laissent trop souvent aux chefs d’entreprises, même ceux qui ont réussi, des rémunérations trop réduites lors de leur passage à la retraite.
Que l’on soit industriel, commerçant, artisan, profession libérale, gérant majoritaire de société, exploitant agricole ou autres, travailler et réussir fait rentrer dans la catégorie des « fonceurs » privilégiant l’entreprise en oubliant sa personne.
Bien sûr, lorsque la réussite, même grande, arrive avec les années, le chef d’entreprise se dit que la capitalisation découlant de la valorisation de l’entreprise va lui permettre une retraite « confortable ».
Or, la cession ou la transmission de l’entreprise s’envisageant, le dirigeant d’entreprise découvre alors avec surprise et même une certaine frustration que la valorisation escomptée n’est pas tout à fait au rendez-vous.
Il convertit alors le capital net de plus-value en rente mensuelle et découvre alors que la somme de 1.000.000 d’euros permet, sans toucher au capital, une rente mensuelle d’environ 3.150 euros sur 20 ans à 4 % (ce qui semble de plus très optimiste sauf pour certaines compagnies d’assurances vie performantes.)
Dans cette hypothèse, le capital est conservé, ce qui se conçoit comme une nécessité en raison de l’allongement de la durée de la vie et en raison de la volonté légitime de transmettre son patrimoine à ses enfants.
Il suffit de faire une règle de trois afin d’adapter cette simulation à chaque situation particulière, pour constater que cela génère une baisse très importante de revenu du chef d’entreprise et de sa famille dès la prise de retraite.
Surtout si le patrimoine du chef d’entreprise, constitué d’immobilier que l’on ne souhaite pas forcément céder lors du passage à la retraite dont la résidence principale qui a été acquise par le biais d’un financement de parfois plusieurs dizaines d’années.
Il devient difficile de maintenir un niveau de vie identique à celui antérieur à la prise de retraite.
Bien évidemment, il y a la retraite par répartition promise aux cotisants des régimes de retraite obligatoires.
Mais, là encore, avouons que le rapport cotisations payées et pensions servies semble extrêmement faible pour les travailleurs non-salariés (TNS) ; tel s’en plaignait encore ce chef d’entreprise émargeant à plus d’un million de rémunération annuelle et qui se voyait promettre que quelques milliers d’euros par mois… Ce qui, certes élevé pour le commun des mortels, lui paraissait ridicule alors qu’il avait envoyé en cotisation sociales et en impôt chaque année plus de 500.000 euros à l’État.
Et cela sans aborder la problématique des régimes de retraite par répartition dont on a parlé de la faillite et qui voit régulièrement les gouvernements successifs vouloir les réformer en retardant l’âge de la retraite ce qui semble toujours insuffisant dans nos pays vieillissants.
Restons optimistes car des solutions existent !
Une solution typiquement française règne en maître sur notre épargne et notre avenir patrimonial : l’assurance-vie.
Il n’est pas question d’exposer ici le mécanisme génial de l’assurance qui consiste à collectiviser les risques en permettant leur couverture par des primes faibles réparties sur un grand nombre de personnes, permettant l’indemnisation du préjudice important lorsqu’il survient car nous avons tous un domicile ou un véhicule dont d’ailleurs l’assurance est obligatoire.
Disons tout de même que les compagnies d’assurance, dont l’action est codifiée, ayant à indemniser les dommages et donc à rendre les fonds, ont développé une compétence et une prudence dans leur gestion, les conduisant à accumuler un patrimoine plus que solide.
Il devient pour toutes ces raisons préférables de devenir « créancier « de ces compagnies d’assurance que d’états qui peuvent « modifier » nos retraites en fonction de l’évolution des législations successives.
Compte tenu de toutes ces problématiques, était ouverte aux salarié la possibilité de se constituer des retraites complémentaires auprès de compagnies d’assurances.
Par une intervention géniale jamais remise en question, Monsieur Alain Madelin a, par une loi du 11 février 1994, étendu aux travailleurs non-salariés la possibilité de bénéficier de compléments de pensions de retraites et de garanties de prévoyance personnelle par le biais de cotisations déductibles du bénéfice imposable.
Permettant ainsi aux TNS de se constituer une retraite complémentaire par le biais de primes déductibles et surtout de devenir créancier d’une compagnie d’assurance dont la performance dans la gestion des actifs en bon père de famille est indiscutable.
On ne peut donc que conseiller aux chefs d’entreprises de se faire faire par un assureur, dont c’est le métier, un bilan de retraite de façon à anticiper leur retraite future.
Mais les chefs d’entreprises savent que bénéficier de bons conseils est essentiel à la réussite.
On peut se risquer à leur dire qu’ils ne doivent pas s’oublier au seul profit de l’entreprise en prenant à cœur la gestion de leur avenir patrimonial personnel afin de bénéficier du fruit de leurs efforts avec des moyens financiers conservés.
Ou même améliorés…
La fréquentation des conseillers en gestion de patrimoine/assureur-vie peut s’avérer utile.
Comme disent les jeunes, l’assureur assure !
L’assureur-vie assure la vie !
En tant que travailleur non salarié, vous pouvez déduire les cotisations que vous versez au titre de cotre contrat de retraite Madelin des bénéfices imposables que vous déclarez pour votre activité non salariée dans la limite du plafond fiscal imposé.
Le plafond Madelin, qui correspond à la somme maximale déductible des revenus imposables, dépend de deux éléments :
Le but du contrat Madelin est de vous permettre d’améliorer votre protection sociale tout en bénéficiant d’un allègement d’impôt non négligeable.